Pensées et boules de neige

Tristesse, solitude, douleur et plus encore. Aldéramina était assise sur le rivage du lac Viviane, pensif, la tête entre la main, appuyée sur ses genoux. Elle était sous sa forme humaine, forme qu’elle préférait de toute façon. Des reflets d’argent miroitait sur l’étendu d’eau et bougeait à la moindre brise qui allait caresser d’une main douce la surface de l’eau. Ses cheveux blancs comme neige épousaient son corps à la perfection, aucunes mèches rebelles. De ses yeux, la dragonne fixait à l’horizon, espérant un jour voir ses parents, mais elle savait que ce n’était qu’illusion puisqu’ils étaient morts de puis longtemps. Aldéramina ne faisait pas ses 53 ans, mais plutôt 19 ans. Elle ferma doucement les yeux et poussa un long soupir. Cette fier combattante prenait quelques temps bien à elle avant de retourner au manoir où ses obligations l’attendaient impatiemment. Elle ne savait que faire. Aldé se leva et alla s’asseoir un peu plus loin, dans l’herbe haute. En fait, elle s’allongea, s’étira le plus possible et mit ses deux mains derrière sa tête et fixa Dame Lune.

La température était clémente, mais commença à changer doucement vers le zéro sans même que Mina ne s’en rende compte. De minuscules flocons vinrent danser avec l’astre lunaire. Les yeux voilés par ses pensée, Aldéramina ne s’appercevait pas qu’elle faisait des siennes puisque lorsqu’elle est dans ses pensé, ses pouvoirs la submerge. Une seule personne savait ce fait et c’était le roi.

Le seigneur des dragons était depuis quelques temps dans un état proche de la folie, et si les derniers temps lui avait appris quelque chose, c’est que lorsque sa fidèle lieutenant était loin des terres draconniques la folie meurtrière qui le rongeait était en passe de revenir reprendre le dessus sur lui. Cependant la jeune dragonne n’était pas du genre a se faire ramener part des soldats, non il devait y aller en personne, la retrouver pour se calmer et sans doute lui donner un soupçons de réconfort.

Donc avisant ses conseillers qu’il partait pour une promenade apaisante, il se rendit sur le toit du manoir et s’élançant dans le vide, il pris sa forme de dragon, un grand dracossir rouge qui n’avait plus été vue depuis bien longtemps. La recherche de sa lieutenant fut rapide, car en générale la neige, quand elle tombe, elle tombe partout pas sur une seule zone bien précise. Il ne fallut que quelques instants pour s’y rendre et prendre sa forme elfique tout en approchant sa jeune lieutenant.

Déjà sa proximité apaisait sa fureur, lentement il perçut dans l’air l’étrange parfums de la tristesse et de la solitude, et le simple fait que la neige tombe en était la preuve flagrante, en se laissant submerger elle prenait le risque de se noyer dans sa torpeur. Connaissant très bien son amie, il vint s’asseoir juste à coté d’elle, en silence, il a toujours été préférable de la laisser sortir toute seule de son état plutôt que de chercher à la faire revenir manuellement. Le temps s’écoula lentement tandis qu’un mince manteau de neige venait recouvrir ici et la le roi fou et sa lieutenant.

*Comme elle est fascinante, cette boule d’argent, présente lors de mon amertume la plus grande...*

Elle resta longuement dans ses pensées et senti alors une présence à ses côtés, un être chaud, bouillonnant de l’intérieur.

« Bonsoir, monseigneur... »

Elle cligna à quelques reprises ses paupières pour se rendre compte qu’il neigeait seulement autour d’elle. Elle baissa la tête légèrement honteuse et une bourrasque de vent emporta tous les flocons plus loin, les éparpillant un peu partout. Toujours allongé, elle tourna doucement la tête, ses cheveux éparpiller autour d’elle comme une auréole d’ange. Son regard blanc glacial, mais pourtant si chaleureux se posa sur l’être à ses côtés.

« Vous n’avez pas envoyé vos gardes me quérir comme à l’habitude? Peur de perdre d’autres vaillants soldats? »

Une petite grimasse se dessina sur son visage, l’illuminant un peu de sa morne tristesse. Aldéramina s’étira un peu, et déplia ses ailes de son dos. Elle était couché dessus depuis un sacré bout de temps et la circulation sanguine commençait à manquer. Elle toucha sa ligne d’écaille sous son œil droit, petite manie qu’elle avait depuis quelques temps.

La patience avait toujours été le fort des dragons, pourtant depuis l’incident de la guerre, la patience semblait avoir quitter le père de tout les dragons, bof peu lui importait, en cet instant il se sentait en harmonie avec toute choses. Une douce voix teinté de glace le ramena à la réalité, c’était sa fidèle qui était revenue à la réalité et qui avait conscience de sa présence.

-Bonsoir Aldéramina

Au moment ou il vit sa lieutenant baisser le visage, la neige sembla emporté par le vent, Aïon compris qu’elle venait de remarquer le brusque changement de météo et qu’elle devait y remédier au plus vite. Restant allongée auprès de lui, le roi put regarder la jeune femme, qui avait le droit de lui tenir tête sans risquer de la perdre, en détails. Tout chez elle montrait l’aspect des dragon blanc, sa chevelure, sa tenue, ses yeux, le teint de sa peaux, cela la rendait d’un autre coté plus proche de l’humain que lui de l’elfe. Une cinglante réplique tinter d’humour le réveilla de nouveau, l’air de rien sa lieutenant venait de lui rappeler les pertes subit en soldats à cause de ses petites escapades, et au lieu de le mettre en colère, cela le fit rire.

-Disons que je me voit mal combattre un probable ennemi tout seul avec pour unique armé la meilleure de mes combattante, et puis l’expérience m’a appris qu’il est préférable que je vienne et que j’attende patiemment à vos cotés.

Le petit sourire dissimuler derrière une grimace vint fendiller le douloureux masque de la tristesse qui masquait dans un sens le visage de son amie, amie qui avait l’habitude de rester par moment perdue quelque part sur le chemin de l’évolution entre le dragon et l’humain, une apparence que lui même rechignait à prendre de peur de vouloir s'auto-détruire.

Bien qu’elle fût sous son apparence humaine, elle détestait être comme eux. Seul quelques traces d’écailles, ses cornes et ses ailes étaient visible, ce qui la trahissait facilement. D’un coup d’aile, et fini par s’asseoir aux côtés de son maître.

« Vous savez que vous pouvez me vouvoyer? Depuis le temps que je suis votre second... »

Dans tout le royaume dragon, un seul connaissait son véritable surnom : Lilium. Belle comme un lys, symbolisant la mort comme la fleur, elle charmait quiconque qu’elle désirait, mais jamais le roi. Bref, elle fini par se lever et alla près de l’eau, à peine à 5mètres de là.

« Dites-moi, pourquoi êtes-vous venu me chercher? »

Elle se tourna vers lui, son visage caché dans l’ombre de la lune, seule sa silhouette était visible au clair de lune.

HRP: désolé si c'est pas beaucoup, mais ça risque de tourner en rond si j'en rajoute Razz

Aïon observait l’hybrid qu’il avait devant lui, lui qui n’avait jamais fait ce genre de forme, trop étrange à son gout. Doucement le souverain se recula un peu laissant sa lieutenant s’asseoir à son aise.

-Certes je le sais et je le pourrait, mais je n’ai guère l’habitude de dire vous à quelqu’un d’aussi proche et surtout d’aussi jeune, ceci étend si le vous est se qui te sied d’accord.

Lentement l’eau se gela alors qu’elle s’en approchait, et quand bien même se genre d’effet était courant quand un dragon blanc approchait une étendue d’eau, mais cela l’avait toujours fasciné, lui ainsi que les siens qui en était incapable.

-Ma fois, la folie commençait à me gagner alors je suis venu, mais bon je pense que votre compagnie me manquais, après tout avec les autres membre de l’assemblé c’est toujours guerre guerre guerre…conflit…paix…Politique en somme, alors qu’avec vous, la conversation est varié et intéressante.

L’incroyable silhouette de sa lieutenant laissait transparaitre dans la clarté lunaire un corps qui donnait l’impression d’avoir été sculpté des mains des dieux tant il frôlait la perfection, et a n’en point douter il fallait surement être fou pour rester de marbre face à elle, se qui expliquait pourquoi il n’éprouvait rien, enfin peut-être car cette vision semblait avoir fait un tilt dans son regard, ou bien sa mémoire…tout était tellement le foutoir dans sa tête.

Aldéramina écouta doucement le dirigeant de sa race. Elle se rapprocha de lui une fois qu’il eut fini.

« Et comment est-ce que votre folie est revenu vous troubler? Depuis un certain temps, c’était le calme en vous? Est-ce seulement le fait que j’aille quitter le Manoir sans prévenir qui que se soit qui a réveillé en vous ces douleurs? »

Elle épousseta les quelques flocons de neige sur les épaules de se dirigeant et se redressa.

« Désolé, quelques flocons... »

Son touché était glacial, typique de sa race. Ses yeux presque sans fond rencontrèrent ceux de son maître. Elle soutint son regard quelques minutes et regarda ailleurs, étant incapable de soutenir son regard longtemps... sauf en cas de démence.

« Bon... Que faisons-nous maintenant? Votre folie calmée et ma tristesse envolée? »

Pour ce qui était d’elle, la tristesse n’était pas réellement partie. Malgré qu’elle n’ait pas connu ses parents, ils lui manquaient terriblement. Personne n’arrivait à la toucher. Si c’était le cas, c’est qu’il ou elle était entrain de mourir entre ses mains. Bref, la seule relation positive qu’elle avait c’était celle avec le roi et c’était mieux ainsi. Elle pouvait moins acquitter de ses missions.

Comment la folie l’avait elle gagné, il n’en était pas tellement sur, était ce la sensation de la visite prochaine d’un importuns probablement suicidaire ou son absence…hmmm dur à définir.

-Je pense qu’il y a de sa, mais les vents m’ont porté une nouvelle fortement désagréable depuis les terres des buveurs de sang, il semblerait qu’un des leur ai dans l’optique de venir…et ma fois, un vampire en ma présence grrrrrr

Et voila que cette simple pensé éveillait à nouveau la folie, ses yeux devenait lentement couleur de feu, quand la simple sensation de la présence apaisante de sa lieutenant fut comme un vent glaciale qui éteignit et souffla les braises de la folie.

-Merci, je ne les avait pas remarquer.

Alors qu’elle se recula, une fois encor elle ne put tenir son regard, que pouvait elle y voir de si effrayant, la folie ?? il ne se rappelai que très rarement ses crises de folie, sans doute était il un monstre et en était elle terrifier au point de voir cet animal féroce dans son regard…quel dommage lui qui trouvait les yeux blanc pur de sa lieutenant si fascinant.

-Ma fois ne pourrions nous pas discuté, avoir une conversation de dragon à dragonne comme deux amis, sans pour autant être écraser par les manières de la cours et tout le reste…

Le roi ne savait que peu de chose du passé de sa lieutenant, mais il percevait toujours au fond d’elle, l’abymes sans fond de la tristesse, un genre de manque à sa vie, mais que sa folie empêchait surement de pouvoir définir.

Aldéramina acquiesça à se Aïon avait dit.

« Oui, j’ai eu vent de tout ça. À ce que j’ai cru comprendre, se serait le chef en personne. Et dire que si je n’avais pas été second, j’aurais pu me passer de sa visite... Pour le meilleur et pour le pire, tout comme le mariage. C’est toujours pour le pire à la fin. »

Elle éclata d’un rire cristallin et repris son sérieux presque aussitôt.

« Pardonnez mon écart de conduite Monseigneur. »

Elle ravala difficilement son rire. Après tout, que pouvait-elle savoir ce qu’était cet union, elle qui fuyait comme la peste l’amour. Tout le monde lui avait dit que c’était une chose affreuse, de se tenir loin de l’amour et c’est ce qu’elle faisait très bien. Même si elle utilisait le plaisir de la chair pour obtenir certaine chose, elle ne tombait certes pas amoureuse!

« Vous voulez parler comme deux bons amis... D’accord... Mais de quoi? »

Un sourire moqueur au coin des lèvres, elle attendait la réponse de son maître.

Soupirant il regarda sa seconde, ainsi les vents ne c’était pas tromper, une sangsue avide de sang, leur chef qui plus est allait se pointer ici, chez eux comme si il y avait été invité.

-Oui tu aurait pu t’en passer j’en convient, mais si tu n’avait pas été la, qui peu savoir dans quel état serait se monde, ou alors si moi-même je serait encore en vie.

Le rire mit un temps à venir au souverain qui ne percevait pas encore la nuance de la blague, puis doucement il compris et ne put retenir une rire nerveux.

-Certes, mais le pire comme tu dit, il est pour nos ennemis, pas nous.

Bah voila qu’elle s’excusait de rire, il ne put réprimer un soupir.

-Si tu souhaite rire tu le peu, nous ne sommes pas au manoirs, si la seule personne en qui je suis sur d’avoir confiance se met à manquer d’humour le temps vas me semblez encore plus long.

Elle avait rit sans nul doute du rapport avec l’amour et l’unions de sa blague, mais pourquoi rire de l’amour, ont devrait en pleurer comme il l’avait fait, sauf qu’à bien y réfléchir il avait pleurer la mort de sa fille et de sa femme qu’il aimait, mais pour se qu’il y avait avant, c’est pas très claire…sans doute que l’amour est une chose drôle en fin de compte.

-Je n’en sais diablement rien, de mémoire c’est toujours vous qui trouvez les bon sujets de discussion, votre inspiration vous ferait elle défaut aujourd’hui ?? Voila qui est fort surprenant venant de vous.

Le sourire qu’elle affichait était il signal de défit ou non, difficile à dire

Et bien oui, elle le défiait sans le vouloir. Au fond d’elle-même, elle prenait le souverain comme s’il avait été son père, mais elle gardait cette information pour elle-même. Elle porta son regard sur les astres les entourant. Elle huma l’air et une fumé blanche sortie de sa bouche. Elle se retourna et regarda le Seigneur.

« L’heure de la chasse a sonné! »

Mais la proie qu’elle avait sentie n’était pas de ces êtres sanguinaire dont elle avait que du mépris, non. Un simple animal puisque la dragonne avait faim. Après tout, elle n’avait pas mangé depuis quelques temps! L’air se refroidi brusquement. Un fort vent vint ébouriffer ses cheveux blancs et elle prit de l’expansion. Ses ailes se déployèrent, ses cornes grossirent et son armure épousèrent ses formes pour finalement ne faire qu’un avec elle et une couche d’écaille se forma par-dessus ses plates métalliques. Même sous sa forme de dragon, elle avait garder tout son charme.

« Qui veut chasser le gibier? »

Il est vrais que depuis quelque temps Aïon ne sortait que très rarement pour chasser, les plats était toujours livré sur un plateau, et cela comprenait aussi les importuns qui approchait de trop prés le manoir, cela n’était pourtant pas très très sports, à quoi bon être un prédateur si la nourriture vous est mis en bouche après avoir été cuisiner et préparer. Non une bonne partie de chasse ne se refuse jamais.

-L’heure du repas ?? hmm il est vrais qu’il commence à se faire l’heure.

Les vents n’avait pas apporter l’odeur du moindre humanoïdes c’était donc que la proie était un animal, assez gros fallait l’espérer pour les nourrir tout les deux, par contre si elle avait perçut l’odeur d’une quelconque personne, il en était impressionner, à la fois comme un ami et comme un souverain, un parent il n’en était pas sur, il avait oublier depuis un demis siècle se que c’était que de l’être. Il remarqua rapidement le froid tout autour de lui, quel malheur d’incarner la destruction par le feu, sa vous retire le plaisir de ressentir le feu, ceci dit en levant les yeux quand il vit la majestueuse dragonne couleur de neige, c’est un autre genre de feu qui le brula jusqu’au joue, et déployant de grandes ailes écarlates, il pris son envole devenant le plus grand dragon qui ai été vue jusqu'à maintenant, il était de quelques vingtaine de mètres plus grand que sa lieutenant, mais cela importait peu, seul comptait les aptitudes et la chasses qui allais débuter.

-Le premier arriver ?

Elle regarda son maître prendre sa véritable apparence et suivi des yeux la tête de celui-ci. Étant plus grand qu’elle, elle devait lever la tête pour mieux le regarder. Bref, elle acquiessa d’un signe de tête et pris rapidement son envole et utilisa son pouvoir sur l’air pour avoir une plus grand vitesse. Elle suivi la piste de l’odeur. Elle n’était pas certaine de ça provenance. U animal? Elle n’avait jamais vue un animal qui avait cette odeur. Un humain? Peut-être un nouveau venu... Un ennemi? Peut-être, mais elle était déterminer à savoir de qui ça provenait. Chose certaine, elle fit comme si n’était et partie d’un air enjouer suivre cette trace invisible.

HRP : Si tu as des idées pour autre chose, ne te gêne pas puisque je suis à cours d’idée là... Puisqu’il n’y a pas beaucoup d’action, je poste presque rien... désolé.

De toute mémoire jamais le ciel n’avait vue un dragon aussi grand que lui, mais bon sa mémoire était plus ou moins fragmenté et rongé par la folie, par contre il était sur d’une chose, d’aussi loin qu’il se souvenait il n’avait que rarement vue une dragonne blanche aussi agile avec la vitesse, elle chevauchait le vent lui-même et cela lui permettait de pouvoir voler à la même allure. Ceci dit plus ils avançaient plus l’odeur semblait s’éloigner, quel genre de créature semblait pouvoir se déplacer aussi vite qu’eux hormis un autre dragon, pourtant le ciel était dégagé et l’odeur provenait du sol, de dessous la frondaison des arbres, arbres qui lui bouchait la vue. Il prit alors une grosse inspiration et souffla de toute sa puissance sur la verdure, un puissant vent qui déshabilla les arbres et laissa apparaitre un groupe d’elfes accompagner d'un jeune humain semblant partager son corps avec au esprit ancien se rendre a vive allure droit vers les frontières de leur domaine, ainsi donc c’était le mélange entre l’odeur si familière du peuple elfique et de leurs étrange hote qui nous avait attiré et intrigué. De souvenir culinaire les elfes n’était pas les créatures les plus savoureuse à dévoré, quand bien même cuite à point elle ne pouvait satisfaire notre appétit, cependant une chose était troublante, que pouvait faire un groupe d’elfe si loin de chez eux hormis fuir un quelconque ennemi et hormis le duo de dragon il ne semblait pas y avoir d’autre danger à l’horizon, finalement la meilleure façons de le savoir était de descendre à leur rencontre et les questionner.